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La véritable délivrance

« Ils trouvèrent l'homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens » (Luc 8.35)

Quelle est la véritable délivrance ? Serait-ce celle qui nous libère de la pauvreté, de la maladie ou des soucis de la vie ? Plusieurs prédicateurs et congrégations d’aujourd’hui le laissent pourtant croire dans leur message : « Quels que soient vos maux et vos maladies, quelles que soient les difficultés rencontrées, venez et croyez et vous serez délivrés ! » Combien d’entre eux réalisent cependant que le plus grand besoin de l’homme, ou son plus grand handicap, n’est ni physique, ni mental, ni matériel, mais SPIRITUEL ! (Ésaïe 1.2-9)

Le texte à l’étude (Luc 8.35) révèle la condition désespérée de cet homme. Condamné, son besoin était tel qu’il ne pouvait ni se délivrer, ni même être délivré par qui que ce soit et ce, malgré tous les efforts tentés (Romains 8.7). Et pourtant, suite au passage du Seigneur Jésus- Christ sur son chemin, on trouve cet homme :

« Assis » (le repos) – Le vrai repos est l’effet de l’œuvre accomplie de Christ (Matthieu 11.25-30). Seuls les élus, ceux qui ont été rachetés par Christ, peuvent bénéficier de ce véritable repos. Ils se reposent en Christ qui n’a Lui-même point eu de repos jusqu’à ce que l’œuvre de son Père soit achevée, en obéissant jusqu’à la croix (Ruth 3.18). Assis, au pied de Jésus, cet homme écoute son enseignement. La position assise révèle aussi sa soumission à l’Évangile. Il se réjouit en Christ et en son œuvre accomplie par laquelle il obtient la justification, le pardon, la réconciliation, l’adoption et l’espérance de la gloire à venir.

« Vêtu » (la justification) – D’abord trouvé nu – comme tout pécheur devant le Dieu Saint, dénué de toute justice ou ne revêtant au plus qu’un vêtement souillé – le voici maintenant revêtu de justice, de vêtements du salut (Ésaïe 61.10). Ceci est une image de la justice de Christ qui a été imputée par le Père et révélée dans l’Évangile par l’Esprit-Saint (Philippiens 3.9). Tout pécheur racheté de Dieu est ainsi recouvert de la justice de Christ, une fois pour toute, grâce à son œuvre accomplie à la croix et par le moyen de la foi.

« Et dans son bons sens » (renouvelé) – Il est revenu à lui-même, tel le fils prodige, car il a été sensibilisé à sa condition de pécheur invétéré et conduit à Christ par une véritable repentance. Reconnaissant son état de perdition et réalisant par l’Esprit de Dieu son besoin de Christ, il s’en remet totalement à sa miséricorde (Tite 3.5-6).