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Il n’y a pas de juste, pas même un seul!

« Suis-je juste, ma bouche me condamnera; Suis-je innocent, Il me déclarera coupable »

(Job 9.20)

« Suis-je juste, ma bouche me condamnera ». Imaginons un procès dans lequel on serait non seulement l’accusé, mais aussi son propre avocat de la défense. Se représentant soi-même, toute parole pourrait être utilisée contre soi. On ne se serait pourtant pas retrouvé dans une telle situation si on avait su obéir à la loi. Combien irréfléchi que de vouloir en plus assurer sa propre défense après l’arrestation et essayer de se justifier pour convaincre la cour de son innocence, en dépit des évidences. De la même manière, y-a-t-il jamais eu un seul pécheur qui ait tenté faire face à la sainteté de son Créateur pour s’objecter à l’acte d’accusation reposant sur lui et à prouver son innocence, en toute honnêteté et sans déni ?

« Suis-je innocent… » Juste le fait d’avancer un tel argument, prouverait la perversité et la méchanceté de son cœur. Quiconque se croit juste en dehors de la seule et unique justice de notre Seigneur Jésus-Christ obtenue à la croix et approuvée par Dieu le Père pour l’imputer à ses élus, prouve l’aveuglement, les ténèbres et la rébellion du cœur. Ceux qui sont morts spirituellement et sous l’emprise de leurs péchés peuvent se leurrer en pensant pouvoir obtenir justice par le mérite de leurs œuvres pour affronter la sévère justice du Dieu saint. Combien de temps croyez-vous qu’un juge de ce monde pourrait laisser un accusé lui tenir tête et clamer non seulement son innocence, mais sa perfection ? Si une telle situation paraît absurde pour la justice terrestre, à combien plus forte raison l’est-elle pour la justice céleste.