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La perle de grand prix

«Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée » (Matthieu 13.45-46)

Jésus-Christ s’exprime en paraboles afin que le mystère de son royaume soit révélé aux enfants de son royaume, mais qu’il reste caché pour ceux qui n’en font pas partie (Marc 4.11-12). Ô combien précieuses sont-elles lorsque le Seigneur nous les révèle par son Esprit.

1. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand. Ce dernier ne peut faire référence qu’à Jésus-Christ qui s’est fait homme pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis pour le salut (Éphésiens 1.14; 1 Pierre 3.18). Le sens originel du mot « marchand » est pour le commerçant qui voyage à travers le monde, et au-delà des mers, afin de ramener dans son pays les produits les plus recherchés. Il ne s’applique pas à quelqu’un qui ferait du commerce au détail. Le Seigneur Jésus-Christ a quitté la gloire de son domicile céleste pour accomplir sa mission sur la terre afin de racheter pour Dieu des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation (Apocalypse 5.9). Il a payé la rançon, la dette du péché de son peuple et Dieu a approuvé, a accepté, chacun de ceux pour qui Il a reçu la totalité du paiement, les déclarant justes et héritiers de son royaume éternel.

2. Qui cherche de belles perles. Plusieurs commentateurs font du Seigneur, la perle de grand prix, et du marchand, le pécheur. Le modèle des écritures montre cependant que c’est Jésus-Christ qui vient chercher et sauver ce qui était perdu, comme on peut le constater en Luc 15 avec la brebis, la drachme et le fils, tous perdus et retrouvés. Les perles de grand prix sont ceux que Dieu a choisis avant la fondation du monde, les bijoux précieux (vases d’honneur), qu’Il a créés selon son bon plaisir afin d’accomplir en eux son dessein éternel, par le sang et la justice du Seigneur Jésus (Éphésiens 1.4).