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Et qu’en est-il du Fils du Roi

2 Samuel 18

Absalom s’était rebellé contre son père, le roi David. Bien que celui-ci ait pu empêcher l’avancée de son fils vers le trône, il a toutefois voulu l’épargner, ne voulant pas rendre le mal pour le mal (v. 5). Il s’ensuivit une violente bataille, faisant plusieurs victimes. Absalom tenta de s’enfuir sur un mulet, mais ses longs cheveux se sont entrelacés dans les branches d’un arbre. Il se retrouva suspendu entre ciel et terre (v.9). Joab, le capitaine du roi David, le trouva et le tua sur place, sans hésitation.

Quand fut le temps d’envoyer un messager courir porter la nouvelle à David, un homme du nom d’Achimaats s’offrit pour le faire. Joab refusa, car il n’avait pas été témoin de la scène, et il choisit Cushi à sa place. Malgré tout, Achimaats persista dans sa décision. Il réussit à dépasser Cushi en courant, arrivant ainsi le premier. David lui demanda des nouvelles de son fils, mais Achimaats ne put lui donner de réponse précise. Le roi lui demanda de se mettre de côté (v.30). Cushi arriva par la suite et lorsque le roi l’interrogea sur l’état de son fils, il lui répondit avec exactitude et selon les faits (v.32). Quelles leçons pouvons-nous tirer de cet événement ?

1. Il n’y avait qu’un seul message à apporter au roi David, celui de la mort de son fils. En comparaison, les messagers et envoyés de Dieu pour annoncer son Évangile se doivent aussi de n’avoir qu’un seul message, celui de la mort de Son Fils. Dans ce sens, Paul a déclaré : « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2.2).

2. Absalom a été suspendu entre ciel et terre et mis à mort pour son propre péché et sa rébellion. En contraste, Christ a été pendu au bois pour le salut de son peuple alors qu’Il n’a jamais commis de péché.

3. La rébellion d’Absalom a entraîné beaucoup d’hommes à leur perte (2 Samuel 18.7-8). Il en est de même pour Adam qui, par son offense, a entraîné tous les hommes à la perdition (Romains 5.18-19).

4. Achimaats représente tous ceux qui courent, se prétendant envoyés de Dieu, mais qui n’ont rien à dire. Ils prêchent un message de paix et de prospérité. Lorsque vient le temps de déclarer la vérité sur le Fils du Roi, celle de sa mort, ils préfèrent se taire. Ils disent « Tout va bien ! » (v. 28) et ils sèment la confusion (v.29). Ils n’ont en fait aucun message puisqu’ils n’ont jamais été envoyés.