Jean 10:9 La Porte ou une porte ? « Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. »
« Christ peut ouvrir la porte du paradis » dit le titre d’un article de journal. Les Ecritures ne disent pas que Christ peut ouvrir la porte du paradis, mais plutôt qu’IL en EST LA PORTE !
La différence entre un Christ qui peut ouvrir la porte et Christ la porte est expliquée dans la suite de la déclaration de notre Seigneur… ‘par moi’ indiquant qu’Il est Celui qui détermine qui peut entrer et être sauvé. Ceci marque un clair contraste avec ‘peut ouvrir la porte du paradis moyennant la coopération du pécheur.’
Le message de l’auteur de cet article est celui d’un salut éventuel qui est contraire au salut du pécheur qui n’est autre que Christ Lui-même. ‘Je suis’ vient du verbe être, et signifie que Christ EST le salut de ses brebis.
Ce qui paraît être une erreur insignifiante est en réalité mortel parce qu’elle fait de Christ un objet passif, inanimé dans l’ouvre du salut, qui, comme une vraie porte, attend que quelqu’un en tourne le poignet au lieu d’un Christ souverain comme le dit sa déclaration : « Je suis la porte »
Cette porte n’est pas ouverte à tous. Elle n’est ouverte qu’à ses brebis que son Père Lui a données : « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. » (Jean 10:29)
Christ est la porte des brebis. Par sa vie juste et sa mort sacrificielle, Christ ne s’est pas contenté de rendre le salut possible, Il a OBTENU la rédemption éternelle de chacune de ses brebis, « non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » (Hébreux 9:12).
Le repos, la paix, la joie, et la consolation sont les pâturages de Christ et son œuvre parfaitement accomplie pour chacune de ses brebis !