«Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. »

Rien n’est plus important pour les pauvres et misérables pécheurs ressuscités du monde que ce qui a le pouvoir d’effacer leurs péchés, et qui a en effet effacés leurs péchés. Quel est donc ce remède efficace ? L’Agneau de Dieu est le seul remède efficace.

Pourquoi l’agneau de Dieu est-Il le seul remède ? Eh bien, Jésus Christ le Seigneur, l’agneau de Dieu, est le seul remède parce qu’Il a expié tous les péchés de son peuple par son sacrifice à la croix.

Jean Baptiste n’avait certes pas encore vu cela se réaliser, mais il disait avec assurance quand il en parlait que l’agneau ôtait déjà les péchés. Cela s’explique par le fait que pour être ôté du pécheur, le péché doit être mis à la charge de l’UNIQUE parfait substitut en tant que Porteur du péché.

Même l’agneau pascal de l’Ancien Testament, en tant qu’image de Christ, devait d’abord être inspecté et trouvé sans défaut ni tache. « Ce sera un agneau sans défaut. » (Exode 12:5) «… le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:19).

Au cours de sa vie, le Seigneur Jésus a démontré cette parfaite obéissance qu’exigeait la justice de Son Père. Par son obéissance Il satisfaisait déjà les exigences de la loi que nous, ses élus, n’avons pas respectées. Il s’est chargé tout seul de cet aspect de la malédiction de nos péchés, lesquels exigeaient non seulement qu’Il obéisse aux préceptes de la loi, mais aussi qu’Il donne sa vie pour en payer le prix.

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2:24)

Christ était un sacrifice suffisant auquel il ne manquait rien ; si bien qu’Il n’est plus le Porteur du péché, car Il a expié le péché de ses élus une fois pour toute.

L’œil de la foi voit l’Agneau comme le seul remède. Mais pour ainsi voir l’Agneau de Dieu il faut des yeux qui voient. Les yeux pour voir doivent venir de Dieu seul de même que la capacité de Le contempler. C’est seulement lorsque l’Esprit ouvre le cœur pour y révéler Christ que nous sommes capables de l’appréhender comme l’Agneau de Dieu.