Le Salut vient de Dieu Galates 1.11-16
Il ne vient pas de l’homme, mais de Dieu :
« 11 Je vous déclare, frères, que l'Évangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme ». Ce qui distingue le salut de Dieu, selon l’Évangile, de celui professé par les hommes est que « le salut vient de l’Éternel », Jonas 2.9. Il y a un certain ‘évangile’ prêché de nos jours qui déclare que l’homme doit coopérer avec Dieu pour obtenir son salut. Un tel évangile est perverti, il n’est pas l’évangile (Galates 1.8-9).
Il est une révélation de Jésus Christ :
« 12 car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus Christ ». Le message populaire moderne de salut est celui d’un pécheur faisant un acte de foi pour recevoir, ou accepter, une offre. L’Évangile de Dieu n’est pas une offre et il n’est même pas accessible à l’homme. Il est la révélation du Seigneur Jésus au cœur d’un pécheur élu et ce, par le moyen de la Parole inspirée de Dieu. La connaissance du Seigneur Jésus ne s’obtient pas en faisant des études ou une réformation, mais c’est le Seigneur Lui-même qui la révèle au cœur. Bien qu’il est de notre devoir de prêcher l’Évangile dans toute sa pureté et à la seule gloire du Seigneur Jésus et de son sacrifice à la croix, il ne nous appartient pas de lancer une invitation en vue d’entraîner des pécheurs à croire à un certain ‘jésus’. Nous devons plutôt attendre en silence l’intervention divine, car seul le Seigneur révèle Son Fils (Lamentations 3.26, Michée 7.7).
Il amène à la séparation de sa religion antérieure :
« 13 Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme…». Paul parle ici de sa conduite dans le Judaïsme qui n’était pas bien différente de la religion actuelle qui ne s’intéresse qu’à l’apparence. On prêche un salut par les œuvres à la gloire des hommes, alors que le véritable Évangile est à la seule gloire de Christ.
Le libre arbitre vs la grâce
« …comment je persécutais à outrance et ravageais l'Église de Dieu ». L’Église que l’apôtre Paul persécutait était celle des élus, pécheurs rachetés par le sang de Jésus Christ, sauvés par grâce et appelés par son Esprit. Encore dans les ténèbres de sa religion, Paul considérait alors sa bonne volonté et ses bonnes œuvres comme étant méritoires devant Dieu. Ceci l’a même entrainé à combattre Christ et sa doctrine, tout comme le font les partisans du libre-arbitre de la religion moderne.
L’Évangile de la prospérité
« 14 et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation ». Il y a de nombreux avantages à tirer de la fausse religion : pouvoir, prestige, promotion, fierté, profit, etc… (Apocalypse 13.1-18).
La religion traditionnelle
« …étant animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes pères ». Les coutumes, règles de conduite et règlements lient les adeptes de la religion. Ils sont comme les bandes qui liaient Lazare, et tous ceux en qui le Seigneur révèle son Fils en sont déliés, (Jean 11.44).
Mais quand il plut à Dieu
« 15 Mais quand il plut à Dieu » (version Darby). Ce n’est pas au pécheur de savoir où, quand et comment. Non pas quand cela nous plaît, mais en son temps. C’est Dieu qui, par Son Esprit, accomplit Son œuvre de grâce dans le cœur, afin que l’aveugle voit et le sourd entende, Matthieu 11.26, 27.
Un vase d’élection
« ...qui m’a mis à part dès le ventre de ma mère et qui m’a appelé par sa grâce » (version Darby). Paul était l’objet de la miséricorde de Dieu, même alors qu’il respirait la haine et la persécution contre le peuple de Christ, car il était, depuis l’éternité, un instrument entre les mains de Dieu, un vase d’élection, Actes 9.15.
La révélation du Fils
« 16 de révéler en moi son Fils, afin que je l'annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang ». Quel réconfort que d’avoir l’assurance que Dieu, en son temps, révèle Christ à tous ceux qu’Il a choisis depuis l’éternité, tous ceux pour lesquels Christ a payé la dette. Il n’est pas besoin de concertation ou de consultation avec qui que ce soit pour s’assurer qu’ils aient la foi, car « L’Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu », Romains 8.16.