« Et voilà une voix du ciel, disant Celui-ci est mon Fils bien-aimé,en qui j’ai pris mon bon plaisir ».Matthieu 3.17 (version Martin)
« Dès que Jésus eut été baptisé, Il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et Il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur Lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé ».Matthieu 3.16-17 (version Second)
Quelle est la signification de ce témoignage par le baptême ?
1. Le baptême de notre Seigneur Jésus témoigne de l’accomplissement de tout ce qui est juste, v. 15. L’accomplissement de la justice de notre Seigneur fut proclamé publiquement. Les « ablutions » du Grand Prêtre avant d’entrer dans le tabernacle pour le service en étaient le type. Nous voyons ici notre Seigneur commencer Son ministère public de prêtrise à l’âge de 30 ans et plus (âge pour qu’un sacrificateur puisse entrer en fonction) Nombres 4.3. Il n’y avait aucune justice dans cette eau, mais les eaux du baptême représentent la mort, l’ensevelissement et la résurrection de notre Seigneur Jésus, Romains 6.3-4.
2. Les cieux s’ouvrirent et l’Esprit descendit comme une colombe, le proclamant Oint de Dieu. Nous voyons ici le Père, le Fils et le Saint Esprit révélant la Personne et l’Œuvre du Seigneur Jésus. Ils s’accordent harmonieusement pour glorifier et honorer le Fils Éternel de Dieu venu en chair en tant qu’objet de TOUTE la gloire de Dieu ; Celui qui est oint du Père afin d’accomplir l’Œuvre du salut pour les pécheurs coupables qu’Il est venu sauver. « Christ » signifie « oint » et tout comme les prophètes, prêtres et rois de l’Ancien Testament étaient oints pour entrer dans leur ministère, le Fils ici est oint de l’Esprit, venu du Père, sous forme d’une colombe afin de Le glorifier. Luc écrit « sous une forme corporelle » (Luc 3.22) ; ce qui est l’Esprit béni prenant la forme d’une colombe descendant sur la tête sacrée de Christ. Mais pourquoi sous cette forme ? Les Écritures utilisent ce symbole pour représenter la pureté et la chasteté. « Une seule est ma colombe, ma parfaite » dit le Cantique de Salomon (6.9). Christ nous demande aussi d’être « simples comme les colombes » (Matthieu 10.16). Il en est de même de notre conduite devant les hommes, « une conscience sans reproche devant Dieu et devant les Hommes » (Actes 24.16). N’est-Il pas Lui-même « saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs » (Hébreux 7.26) ? Il est l’Oint de Dieu qui allait porter tout le péché, mais en demeurant sans tache, exempt de péché.
3. La voix entendue déclare que Dieu prend Son « bon plaisir… » en Lui v. 17.Pour avoir obtenu le bon plaisir de Dieu, il a fallu que Christ soit entièrement approuvé de Dieu pour devenir le grand Médiateur par lequel les créatures pécheresses qu’Il est venu sauver obtiennent ainsi la faveur de Dieu, Ésaïe 42.1. Le mot dans l’original signifie un accord complet, une satisfaction entière et exclusive. Dieu le Père a pris Son bon plaisir en la Personne et en l’Œuvre sacrificatoire de Christ pour le salut de tous ceux qu’Il Lui a donnés depuis l’éternité. Le grand réconfort pour ceux d’entre nous qui sommes parmi les Siens, choisis, rachetés par Son sang, justifiés et appelés, est que nous sommes acceptés en Lui, le Bien-aimé du Père. En déclarant prendre plaisir en Son Fils, le Père l’a aussi déclaré pour chacun de ceux que Son Fils a représentés lors de son ministère terrestre de Grand Prêtre. Quelles Paroles Bénies pour les pauvres pécheurs sans mérite que nous sommes !